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VéloWestNormandy en gravel : un itinéraire normand exigeant et engagé

Bayeux – Mont-Saint-Michel / 185 à 210 km / Gravel confirmé
Dénivelé : +1055 m / Revêtements mixtes : lisse, rugueux, accidenté


Une trace de caractère pour rouler loin du tourisme de surface

Entre les plages historiques du D-Day et la baie grandiose du Mont-Saint-Michel, la VéloWestNormandy n’a rien d’une simple balade patrimoniale. C’est un itinéraire au relief progressif, au rythme varié, et surtout, une ligne d’horizon parfaite pour les amoureux du gravel : du lisse roulant, des chemins agricoles oubliés, de la petite route qui grimpe, et du silence à perte de vue.

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On y roule pour la mémoire – les plages d’Utah, d’Omaha ou d’Arromanches vous rattrapent toujours – mais aussi pour cette Normandie plus brute qui, derrière ses haies épaisses et ses vallées encaissées, vous teste sans jamais vous lâcher.


Bayeux, Carentan ou les deux ? Deux portes d’entrée, un même appel

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  • Depuis Bayeux, on démarre vite dans le vif du sujet avec de jolies ondulations dans le Bessin, puis les plateaux du Bocage normand.
  • Depuis Carentan, le début est plus roulant, traversant les marais du Cotentin, avant de rejoindre Saint-Lô puis les gorges de la Vire.

Dans les deux cas, vous finissez par converger vers Vire, porte d’entrée d’un terrain plus technique, plus cassant, avec ses vallées encaissées, ses roches, et ses chemins forestiers parfois oubliés de l’entretien. Les amateurs de single rapide et de pistes malmenées s’y régalent.


Viaduc, Vire et verticalité

Le viaduc de la Souleuvre annonce la couleur. C’est ici que les jambes commencent à chauffer : les montées s’enchaînent, le gravel devient exigeant, et les panoramas se gagnent. La descente vers Mortain se mérite, puis c’est une longue chevauchée dans une Normandie plus rustique, plus sauvage.

Entre Vire et Saint-Hilaire-du-Harcouët, l’itinéraire serpente à travers les vallons. Le bitume laisse la place à des sections plus rugueuses, parfois gravillonnées ou ponctuées de flaques et racines. L’adhérence devient une affaire de pilotage, surtout après la pluie.


Final de rêve vers le Mont

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Le final depuis Saint-Hilaire est plus roulant : 55 km qui s’avalent à bon train, avec cette tension qui monte à mesure que la baie se dessine. La silhouette du Mont-Saint-Michel surgit souvent dans le brouillard, ou dans la lumière rasante du soir – un moment fort, toujours.

La dernière ligne droite sur digue peut être ventée. Mais l’émotion prend le dessus, et on oublie le compteur.


Pour qui ? Pour quoi ?

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Cet itinéraire est parfait pour les pratiquants gravel aguerris :

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  • Qui aiment alterner route, chemins et pistes forestières ;
  • Qui cherchent un itinéraire sportif mais pas alpin, aux dénivelés cassants mais gérables ;
  • Qui veulent un mix de patrimoine, isolement, variété des surfaces et engagement progressif sur 3 à 4 jours.

🛠️ Infos pratiques pour rouler léger

  • Ravitaillement espacé dans le Bocage : prévoir du solide et filtrer l’eau.
  • Retour train possible depuis Pontorson vers Carentan ou Bayeux.
  • Bivouacs possibles, campings rustiques ou hébergements Accueil Vélo.
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