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Test iGPSPORT Binavi : GPS vélo tactile 3,5’’ et navigation avancée

Quand on parle compteur GPS, Garmin/Wahoo/Hammerhead dominent le sujet… et les budgets. Avec le Binavi, iGPSPORT tente un contre-pied : grand écran 3,5’’, navigation avancée, compatibilité capteurs complète, autonomie annoncée 35 h, le tout environ 30 à 50 % moins cher que les ténors.

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Un Garmin-like à moitié prix, avec un écran digne d’un smartphone

J’ai roulé avec sur route et en gravel, alterné traces GPX “maison”, parcours empruntés à l’application IGPSPORT, et import Komoot, déclenché volontairement des erreurs de parcours pour tester le recalcul, et comparé la lisibilité aux compteurs que j’utilise au quotidien.

Fiche technique du Binavi

CaractéristiqueBiNavi
Écran3,5’’ tactile HD transflectif (320×480)
Dimensions/poids101×60×14,5 mm – 103 g
Autonomie+35 h (batterie 1250 mAh)
ÉtanchéitéIPX7
GNSSFull GNSS + Dual-band (L1+L5)
Mémoire32 Go
CapteursANT+/BLE : vitesse, cadence, cardio, puissance
FonctionsAltimètre baro, météo, reroutage, planification de montées
SmartNotifications, contrôle musique, lumières, radar arrière
Prix299,90 €

Packaging & design

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Le packaging fait très premium, avec une ouverture aimanté, une belle présentation, on est face à un bel objet et c’est agréable à déballer.

Dans la boîte : compteur, support quart-de-tour type Garmin, housse silicone, verre trempé (à poser), câble USB-C, manuel.

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À ce prix, c’est rare d’avoir un pack aussi complet : rien à racheter pour protéger l’écran/corps. Je trouve ça personnellement très agréable car j’ai tendance à acheter ce type d’accessoire en complément de chaque nouveau compteur que je possède.

Prise en main : 101 × 60 × 14,5 mm pour 103 g réels. Boîtier noir mat discret, assemblage propre. Ça ne fait pas jouet : c’est propre et “rassurant” visuellement sur le cockpit.

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Écran & commandes : lisibilité et polyvalence

  • 3,5’’ couleur transflectif : lisible en plein soleil (même avec lunettes polarisées), pas de voile gênant sous la pluie.
  • Tactile + 6 boutons : le bon combo. Je configure/zoome au doigt, mais en terrain cassant ou sous la pluie, je bascule sur les boutons.
  • Gestes utiles : pinch-to-zoom, swipe, appui long (raccourcis). Ça “répond” comme un smartphone ; pas de faux clics agaçants.

Mon ressenti : la lisibilité est un vrai point fort. Je ne me suis pas surpris à plisser les yeux pour lire un champ ou un bandeau de guidage, même sur chemins blancs très lumineux.

Le fait de pouvoir naviguer en tactile ET avec les boutons reste pour moi le meilleur combo possible. Je roule souvent sous la pluie, il me suffit de locker l’écran tactile et je peux toujours utiliser mon compteur.

Autre détail important & utile, le quart de tour semble se démonter. Cela signifie qu’en cas de cas / fatigue du mécanisme, vous pourrez le remplacer sans passer par le SAV ou un remplacement total du boitier.

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Démarrage & fluidité : rapide comme l’éclair

  • Allumage ≈ 5-6 s jusqu’aux menus (GPS accroche un peu après, normal). C’est bien plus rapide que d’autres compteurs de grandes marques.
  • Menus sans latence ; pas de saccades quand on enchaîne les pages. L’écran est aussi réactif qu’un smartphone.
  • Pages de données : jusqu’à 12 champs par page, +10 pages activables/masquables/à réorganiser via l’app.
  • Widget météo, forme, navigation…dommage que l’ordre d’affichage ne puisse pas se personnaliser.
    On peut cependant masquer / afficher selon le profil sélectionné.
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Sur le terrain : ça ne “rame” pas quand on charge une trace gravel de 80 km et quand on passe d’un écran de donnée à l’autre. C’est bête à dire, mais ça change la vie vs des GPS parfois plus chers.

Ce que j’aime avec les compteurs IGPSport, c’est que même pendant une sortie, vous pouvez vous arrêter, sortir l’application et ajouter / supprimer des champs de données et cela s’affiche en temps réel sur le compteur. Je trouve ça vraiment utile pour ajuster certains écrans selon la sortie.

Navigation & cartographie (le nerf de la guerre)

Cartes & installation

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  • Cartes préchargées selon région… mais j’ai dû re-télécharger la map de la France.
  • Procédure : télécharger sur le site iGPSPORT → copier en USB dans /Maps. Dommage qu’on ne puisse pas faire ça depuis l’application.
  • Gros bémol : la copie est très lente (≈ 1 Go ≈ ~1 h chez moi). C’est le point le plus irritant de l’expérience.

Import de parcours (ce qui marche bien)

  • Komoot : export gpx → import via l’app .
  • RideWithGPS : export .gpx → upload sur le compte iGPSPORT → push vers le Binavi via l’app.
  • Longs parcours : pas de blocage observé, l’analyse initiale est correcte.

Guidage & rerouting

  • Bandeau haut + icônes + distance d’anticipation ; alertes sonores et voix si casque bluetooth connecté. La voix française est plutôt agréable.
  • Re-routing automatique rapide quand on sort de la trace : les chevrons rouges aident à revenir.
  • Tendance au demi-tour (classique) mais sait aussi recoller sur un segment plus loin si c’est plus proche. Cela dépend vraiment de la route.

Mon constat : fiable et rassurant. Je n’ai pas “perdu” la trace malgré des détours volontaires.

iClimb 3.0 (profils d’ascension)

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  • Détection des bosses (≥ 3 % sur ≥ 500 m), pente, distance et D+ restants.
  • Split-screen possible : profil en bas + carte en haut (très pratique).
  • Léger décalage parfois entre l’affichage et la réalité, mais utile pour gérer l’effort.

Ce qui fâche (et comment limiter la casse)

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  • Tracé vert fluo trop fin : sur fond de carte vert (forêts/parcs), c’est peu lisible. Il faut absolument corriger ça ou proposer de personnaliser la couleur dans une future mise à jour.
  • Pop-ups de navigation qui cachent parfois le virage ou certaines données sur l’écran.
  • Parfois les intitulés de données sont coupés ou pas affichés entièrement alors qu’il y a de l’espace sur l’écran, il aurait fallu utiliser une plus petite typographie. Cela peut se fixer avec une mise à jour.

Mes parades :

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  • sur-zoomer d’un cran avant les secteurs boisés,
  • afficher moins de champs sur la page carte (2–3 max) pour agrandir le plan,
  • privilégier le thème le plus contrasté dans les options (quand dispo).

Autonomie & performance du Binavi

  • Annoncé : 35 h.
  • Constaté : 20 à 30 h selon usage (navigation ON, 2–3 capteurs, rétroéclairage auto…).
  • Recharge : ~1 h 30 (USB-C) + il est possible de se charger en roulant comme sur pas mal de compteurs récents

Connectivité du compteur & application IGPSPORT

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A gauche l’intégration avec le SR Mini
  • ANT+ & Bluetooth : cardio, cadence, vitesse, puissance, Di2/AXS (affichage rapports), radars arrière, lumières iGPSPORT…
  • App iGPSPORT (iOS/Android) :
    • configuration jusqu’à 12 champs × 15 pages,
    • import Komoot/RWGPS…
    • synchro auto Strava,
    • MAJ firmware fréquentes (j’en ai eu 2 pendant le test).
  • Traductions FR : parfois “littérales”, mais rien de bloquant.

Au-delà des données et de la navigation, le BiNavi sait aussi gérer vos petites habitudes de sortie.

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Contrôle de la musique de votre smartphone, notifications intelligentes, pilotage de lampes connectées ou radar arrière…
➡️ Des détails pour certains, mais un vrai plus quand on aime rouler connecté.

Stabilité : appairages rapides, reconnexion auto fiable. Je n’ai pas constaté de décrochages capteurs en roulant.

Analyse des sorties et suivi post-activité

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Une fois la sortie terminée, le Binavi propose un résumé détaillé directement sur l’app iGPSPORT.

On retrouve les classiques (distance, temps, vitesse moyenne et max), mais aussi une analyse poussée :

  • Répartition des zones de vitesse et de cadence : très utile pour voir si on a passé la majorité du temps en endurance ou à forcer dans les relances.
  • Fréquence cardiaque : affichée avec un suivi par zones, pratique pour évaluer la charge d’entraînement réelle.
  • Puissance moyenne et max (si capteur associé) : permet de croiser l’effort ressenti avec la réalité des watts.
  • État d’entraînement : score aérobie / anaérobie qui donne une indication rapide de l’impact de la sortie sur la progression ou la récupération.
  • Carte du parcours : colorée selon la vitesse, avec distance en montée et en descente. On voit immédiatement les portions rapides et celles où l’effort s’est accentué.

👉 Concrètement, ma sortie de 40 km affichait une moyenne de 27,8 km/h, un cœur à 136 bpm moyen, et une cadence régulière de 74 rpm.

Le Binavi a bien segmenté les différentes zones, ce qui rend l’analyse claire et exploitable pour ajuster ses futures sorties.

A noter que le compteur propose à la fin d’ajuster ma FPT et FC Max si les valeurs ont augmenté durant ma séance, pour ajuster au mieux les données des prochaines sorties.

Pour qui est fait le IGPSport Binavi ?

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  • Cycliste route/gravel loisir & régulier : tu veux un GPS fiable, lisible, simple, qui navigue bien sans coûter 500 € → oui, fonce.
  • Randonneur/ultra : OK jusqu’à 300-400km sans recharge ; pour du 500 ou +, prévois une batterie externe (recharge en roulant possible).
  • Compétiteur / geek data : si tu vis dans Connect IQ, widgets tiers et champs custom à gogo, le duo Garmin + écosystème reste devant.

Verdict

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Le BiNavi réussit à se positionner comme une excellente alternative aux Garmin et Wahoo. Il ne gagne pas encore sur tous les tableaux, mais à 299 €, il offre un rapport qualité/prix bluffant pour qui veut prioriser la navigation et la lisibilité.

Le compteur de la marque réussit son pari : grande lisibilité + navigation fiable + autonomie costaude pour un tarif contenu. On sent encore des angles logiciels (contraste du tracé, pop-ups), mais le fond est très bon et les MAJ suivent.
Si tu cherches un compteur “navigation-first” efficace sans exploser le budget, le Binavi mérite clairement une place sur ton cintre.

➡️ Excellente alternative milieu de gamme pour 80 % des usages. Encore un peu de polissage logiciel, et ça deviendra très difficile à battre en rapport qualité/prix.

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